Dossier Le travail sur écran
Travailler intensivement
devant un écran peut engendrer des troubles de la santé : fatigue visuelle,
troubles musculosquelettiques, stress... Cependant,
il est possible de limiter ces troubles : une analyse de l'aménagement du poste
de travail et des tâches qui incombent à l'opérateur peut permettre de mettre
en oeuvre une stratégie de prévention efficace. Celle-ci pourra passer par un
changement dans l'implantation et l'aménagement du poste, le choix d'un
matériel adéquat, des modifications dans l'organisation du travail... pour
aboutir à la création d'un poste de travail adapté à l'utilisateur et à sa
façon de travailler, et favorisant une posture confortable.
Quels sont les
risques liés au travail sur écran ?
Le travail sur
écran engendre parfois des troubles visuels - Travail sur écran et problèmes cutanés - Le travail sur écran peut provoquer des troubles musculo-squelettiques (TMS)
- Le travail sur écran est un facteur
de stress - Exposition aux
rayonnements émis par les écrans - Cas particulier : les femmes enceintes
Identification
et prévention des risques
Implantation et
aménagement du poste de travail - Adapter l'éclairage - Choisir un mobilier adapté - Choisir un matériel informatique adapté - Affichage et filtres - Organisation du travail : les pauses - Cas particulier : poste debout
Quelle est la
réglementation à appliquer ?
Rappel des
textes - Interruptions
périodiques du travail sur écran - Information et formation des salariés - Un suivi médical spécial - Les normes
En savoir plus
en quelques clics...
Documentation
INRS - Formation INRS
- Autres sources en français
- Sources en anglais
Documentation
INRS - Autres sources
en français
Quels sont les
risques liés au travail sur écran ?
Les ordinateurs sont devenus un élément incontournable de notre
environnement de travail. Les utilisateurs interrogent régulièrement l'INRS à
propos des effets sur la santé de leur utilisation intensive :
Le
travail sur écran fait-il baisser la vue ?
Les
femmes enceintes doivent-elles éviter de travailler devant un écran ?
Les
filtres sont-ils utiles ?
Les
rayonnements émis par les écrans sont-ils dangereux ?
En dehors de quelques points litigieux, les études s'accordent à
dire que le travail sur écran ne nuit
pas à la santé de l'opérateur, mais qu'il peut engendrer des
troubles si le poste de travail n'est pas adapté.
Le travail sur
écran peut engendrer de la fatigue visuelle
S'il ne semble pas exister de pathologie de la vision
spécifique, travailler devant un écran pendant plusieurs heures d'affilée peut
entraîner une fatigue visuelle : lourdeur
des globes oculaires, rougeurs, picotements, éblouissements, myopie temporaire,
maux de tête. La fatigue visuelle sera d'autant plus marquée que le poste est
peu ergonomique (reflets sur l'écran, éclairement inapproprié, écran mal placé,
mauvaise qualité de l'image...). La préexistence d'un défaut visuel non corrigé
augmentera aussi la fréquence des symptômes oculaires. Quoi qu'il en soit, tous ces symptômes disparaissent avec du repos.
Les écrans émettant entre autres des ultraviolets, des chercheurs
se sont penchés sur le taux de cette émission et sur le risque de cataracte qui
en découle. Il s'avère que ce rayonnement est très faible : un mois de travail
à plein temps devant un écran équivaut à une minute au soleil. Il faudrait donc
demeurer 650 ans devant un écran pour développer une cataracte.
Dernier sujet d'inquiétude, le syndrome de l'œil sec, caractérisé par un manque de
larmes provoquant des sensations de brûlures ou d'irritation. Observé chez des
opérateurs utilisant un ordinateur, il peut
être lié à plusieurs facteurs sur lesquels on peut agir :
la
climatisation, qui assèche l'air ambiant,
la
présence de polluants dans l'air (poussière de papier, fumée de cigarette...),
l'émission
d'ozone par une imprimante laser,
la
rareté du clignement des paupières.
Travail sur
écran et problèmes cutanés
Des enquêtes épidémiologiques ont montré que la fréquence des
affections dermatologiques (érythème facial, démangeaisons, sensation de
brûlure...) est plus élevée chez des opérateurs travaillant sur écran que chez
les autres. Ce phénomène avait été attribué aux champs magnétiques, électriques
et électrostatiques émis par les écrans mais il s'avère que ces champs sont
très faibles et que leur suppression n'élimine pas les symptômes.
Certaines études se tournent vers les émissions chimiques des
écrans (vapeur de phosphate de triphényle) et
estiment que celles-ci pourraient engendrer des allergies se manifestant par
des irritations, une congestion nasale ou des maux de tête. Une hypothèse
encore à démontrer.
L'apparition d'affections cutanées serait plutôt due à un
air trop sec (humidité inférieure à 40%), à la présence dans l'air de
particules irritantes ou au stress.
Le travail sur
écran peut provoquer des troubles musculo-squelettiques
(TMS)
Le travail sur écran impose une posture statique et des
gestes répétitifs pendant de longues
périodes. Ce phénomène engendre d'autant plus de troubles musculo-squelettiques
douloureux (tendinite, ténosynovite, bursite,
syndrome canalaire) que la posture est peu
ergonomique. Les muscles et tendons
touchés sont essentiellement ceux de la nuque, des épaules, de la région
lombaire, des poignets et des mains. Le syndrome du canal carpien
(SCC) est la pathologie la plus connue et la plus
répandue : il s'agit d'une inflammation du nerf carpien due à sa compression au
niveau du poignet.Les femmes sont plus touchées que les hommes, ainsi que les
personnes souffrant d'obésité.
La façon d'utiliser le clavier et l'aménagement du poste exercent aussi une influence sur la survenue de TMS. |
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Le contenu de la tâche peut aussi avoir une influence sur
la survenue de TMS. Par exemple, les douleurs cervicales sont plus répandues chez
les opérateurs effectuant des tâches monotones que chez ceux qui ont des tâches
plus variées. Par contre, une intense concentration peut provoquer une tension
musculaire dans les poignets et les mains, source de TMS.
Les TMS sont réduits si le poste
de travail est aménagé de façon ergonomique, en tenant compte des caractéristiques physiques de l'opérateur. Le choix du matériel (fauteuil,
table, souris, clavier, porte-copie, repose-pieds) est aussi déterminant. Pour réduire
l'astreinte musculo-squelettique, on peut alterner les tâches sur écran et le travail
de bureau ou multiplier les pauses.
En France, la plupart des TMS sont
reconnus comme maladies professionnelles (tableaux 57, 97 et 98 du régime général). Et
on estime que 3 à 4% des TMS reconnus sont attribuables
au travail sur écran.
Le travail sur écran est un facteur de stress Le travail sur écran peut engendrer du stress, qui peut se traduire par des troubles émotionnels et psychosomatiques pouvant nuire à l'efficacité de l'opérateur. |
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Exposition aux
rayonnements émis par les écrans
Les rayonnements émis par les écrans cathodiques couvrent
pratiquement toute l'étendue du spectre électromagnétique :
rayonnement
optique : ultraviolet (UV) proche, rayonnement visible et infrarouge (IR)
champs
électro-magnétiques de différentes gammes de
fréquences selon qu'ils sont émis par les bobines de déflexion horizontale ou
verticale, la source d'énergie ou les transformateurs
champs
électriques statiques, perceptibles surtout lorsque l'hygrométrie est faible
ultrasons émis par les circuits de déflexion horizontale
rayons
X de très basse énergie produits dans le tube cathodique (le verre de l'écran
est suffisamment épais pour les absorber)
Les mesures montrent que les
niveaux de ces rayonnements sont inférieurs aux valeurs limites d'exposition.
Ces dernières sont définies par :
le
décret 86-1103 pour les rayons X
l'American Conference of Governmental Industrial Hygienists (ACGIH) et l'International
Radiation Protection Association (IRPA) pour les rayonnements non ionisants.
Selon l'Organisation
mondiale de la santé (OMS), il n'est pas
nécessaire de mesurer régulièrement l'émission de rayons X car elle n'augmente
pas avec le temps. Le champ électrique étant plus étendu derrière l'écran que
devant, il est conseillé d'observer une distance d'au moins un mètre entre les
opérateurs et les écrans voisins.
Les nouvelles
technologies d'affichage, comme celles des écrans à cristaux liquides ou des
écrans à plasma, permettent d'abaisser encore plus les niveaux des radiations.
Cas
particulier : les femmes enceintes
Sachant que les écrans
cathodiques émettent des rayonnements (rayons X et champs électromagnétiques),
on a pu penser qu'ils pouvaient augmenter le risque de fausse-couche et de
malformations congénitales. Les mesures montrent que ces rayonnements sont trop
faibles pour avoir une telle influence sur les femmes enceintes. Les études épidémiologiques n'ont pas établi de
relation entre le travail sur écran et le devenir des grossesses
des opératrices. Les femmes enceintes doivent simplement se souvenir qu'une
posture assise prolongée n'est pas bénéfique, que ce soit ou non face à un
écran.
Identification et
prévention des risques
Le travail des ergonomes a permis de proposer des recommandations
pour l'implantation et l'aménagement d'un poste de travail comportant un écran.
Les recommandations générales, qui ont servi de base à l'établissement de
normes, doivent être modulées selon les caractéristiques physiques de
l'utilisateur et le type de tâches qu'il accomplit.
Implantation
et aménagement du poste de travail
Il est en général possible d'aménager un poste de travail comprenant
un ordinateur de façon confortable, et ce quelle que soit la configuration
de la pièce. Il convient pour cela d'étudier l'éclairage naturel et
artificiel et de choisir un
mobilier aux normes, autant que possible réglable. Il
faut aussi veiller à offrir
assez d'espace aux opérateurs pour qu'ils puissent bouger, changer de
position, étendre leurs jambes, accéder aisément à leur
documents... Placez votre mobilier de façon à ce que : Le poste ne se situe pas directement sous un plafonnier mais plutôt
entre deux rangées de luminaires Vous n'ayez aucune lumière dans les yeux Rien ne se reflète dans l'écran |
Implant ation d'un poste de travail avec écran , d'après "le Guide de formation" de l'université de Laval, 2000, p. 41 |
Réglez le chauffage, la climatisation et/ou la ventilation
motrice contrôlée de façon à ce que :
L'air
ne soit pas trop sec
Il
ne fasse ni trop chaud, ni trop froid
La
pièce soit correctement ventilée
Repères chiffrés : |
|
Température Humidité relative Éclairement |
20-24°C 40-60 % 200-300 Lux |
Adapter l'éclairage
Le travail sur écran nécessite un éclairage spécifique, différent
de celui du travail de bureau. Il convient d'analyser les éclairages naturels
et artificiels et des les moduler pour éviter les éblouissements et les reflets.
Pour que la lumière soit filtrée ou
diffusée veillez à ce que :
|
L'éclairage du poste de travail doit permettre de lire facilement
les touches du clavier. Les personnes consultant souvent des documents papier
peuvent avoir besoin d'une lampe d'appoint.
Le mobilier doit être
choisi et réglé en fonction des caractéristiques physiques de l'utilisateur.
L'aménagement optimal
est celui qui permet une posture adéquate, à savoir :
|
|
Le plan de travail doit être de préférence de couleur pastel et mat.
S'il a deux niveaux, le plus bas doit être réservé au clavier et à la souris.
Aménagement
offrant une posture adéquate |
. Schéma d'un fauteuil ergonomique conforme |
Un fauteuil doit être
choisi en fonction des critères suivants :
|
|
Les sièges avec appui sur les genoux sont à proscrire, à moins
d'une utilisation très ponctuelle, car ils entraînent des problèmes de
circulation sanguine dans les jambes.
Lorsque le plan de travail n'est pas réglable en hauteur, un
repose-pieds permettra aux personnes les plus petites de maintenir leurs pieds
à plat.
Repères chiffrés : |
||
PLAN DE TRAVAIL |
Hauteur Profondeur Écart avec l'assise |
65-74 cm 80-110 cm 20-26 cm |
FAUTEUIL |
Hauteur de l'assise Profondeur de l'assise Hauteur du dossier |
42-51 cm 40-42 cm environ 50 cm |
REPOSE-PIEDS |
Largeur Hauteur Inclinaison |
> 40 cm 4-15 cm 0-15° |
Choisir un matériel
informatique adapté
L'écran doit être de bonne qualité et de taille adaptée au travail à effectuer, traité d'origine contre les reflets,
et comporter un bouton de réglage de la luminosité. Il doit être régulièrement
dépoussiéré à l'aide de chiffons secs non pelucheux et d'un aérosol d'air
comprimé.
L'écran doit être
orientable en hauteur et
latéralement. Il faut le pencher légèrement en arrière, le haut du moniteur étant au niveau des yeux,
ou en-dessous si l'opérateur est presbyte. C'est
pourquoi il vaut mieux éviter de le poser sur l'unité centrale.
Lorsque l'opérateur
travaille à partir de documents papier, un porte-document (ou porte-copie)
s'impose. Celui-ci doit être placé à une hauteur et une profondeur qui
minimisent la fatigue de la nuque et des yeux :
à
côté de l'écran et à hauteur du regard,
ou
entre
le clavier et l'écran.
L'épaisseur et l'inclinaison du clavier doivent limiter
l'extension des poignets, c'est pourquoi il n'est pas conseillé d'en déplier
les pieds. Les touches doivent être faciles à enfoncer. Le clavier devra se
situer en face de l'opérateur mais pas au bord de la table. Il faut cependant
éviter de poser continuellement les poignets sur le bord du bureau pendant la
frappe.
Repères chiffrés : |
||
ECRAN |
Distance oeil-écran Distance écran-fenêtre Hauteur |
50-70 cm > 1,5 m Haut de l'écran au niveau des yeux |
PORTE-COPIE |
Distance oeil-document |
Proche de la distance oeil-écran |
CLAVIER |
Épaisseur Éloignement du bord de la table Inclinaison Largeur des touches carrées |
3 cm 10-15 cm 5-12° 1,2-1,5 cm |
"j'ai
trouvé une souris à ma main" |
La taille et la forme de la souris doivent être adaptées à celles de la main et à la latéralité de l'opérateur : ne pas utiliser
une souris pour droitier si l'on est gaucher, et vice-versa. La pression
nécessaire pour cliquer sur les boutons ne doit pas fatiguer les doigts.
La souris doit être posée sur un tapis jouxtant le clavier. Il faut veiller
à la nettoyer très régulièrement. |
Un affichage sur fond clair est à privilégier car il est moins fatigant pour la vue qu'un affichage sur fond
sombre. Par ailleurs, il faut veiller à ce que le contraste entre les
caractères et le fond soit suffisant.
Les filtres constituent une solution anti-reflet uniquement
lorsque ceux-ci ne peuvent être maîtrisés autrement. Certains d'entre eux
diminuent les rayonnements émis par les écrans, mais cette capacité ne présente
aucun intérêt pratique puisque les taux des émissions sont bien inférieurs aux
limites d'exposition autorisées.
Organisation du travail : les pauses
Le travail sur écran
est particulièrement mal vécu lorsque :
|
|
Les effets des composantes visuelle, posturale et mentale se
combinent pour entraîner fatigue et troubles musculo-squelettiques.
Pour éviter ces symptômes, il est
conseillé de faire régulièrement une interruption avec changement d'activité.
Des pauses fréquentes mais courtes sont plus efficaces que des pauses rares
mais longues, surtout si elles sont prises avant l'installation de la fatigue.
En pratique : Aménager une pause d'un quart d'heure toutes
les 2 heures ou bien une pause de 5 min toutes les 45 min selon le contenu de
la tâche. Attention ! Les temps d'attente de réponses
qui imposent la surveillance de l'écran ne sont pas des pauses ! |
Des exercices physiques, pratiqués lors d'une "gymnastique de
pause", peuvent s'avérer utiles en réduisant efficacement l'astreinte musculo-squelettique, en favorisant la circulation sanguine
et en reposant les yeux.
Cas particulier : poste debout |
Dans le cas où l'opérateur
travaille debout, il est conseillé
d'adapter le poste de travail à sa taille :
|
Quelle
est la réglementation à appliquer ?
Rappel des textes
Le décret
n° 91-451 du 14 mai 1991 transposant la directive
européenne 90/270/CEE du 29 mai 1990, fixe
les règles particulières de prévention des risques liés au travail sur des postes
munis d'écrans. Ce décret, premier texte à réglementer
globalement le travail sur écran, intègre les exigences d'ergonomie dans
l'organisation du travail. Il vise à réduire les risques pour la santé et à
améliorer la qualité de vie des opérateurs : gestes et postures à adopter,
exigences d'éclairage et conditions d'ambiance à respecter, prise en compte des
caractéristiques techniques de l'équipement dans l'aménagement du poste de
travail...
Ce décret a été précisé par la circulaire DRT n° 91-18 du 4 novembre 1991. Il est applicable à
tous les postes à écran, à l'exception de certains équipements (postes de
conduite de véhicules, systèmes portables, machines à calculer, caisses
enregistreuses...).
Interruptions périodiques du travail sur écran
Après avoir procédé à une analyse des risques présentés par chaque
poste de travail, l'employeur est tenu de prendre toutes les mesures qui
s'imposent pour les prévenir.
Dans le cas d'un poste à écran, susceptible de provoquer fatigue
visuelle et TMS, l'activité du travailleur doit être aménagée de telle sorte que son
temps de travail sur écran soit périodiquement interrompu par des pauses ou par
des changements d'activité.
|
|
Information et formation des salariés
L'employeur est tenu de former et d'informer les salariés sur les
risques spécifiques liés à leur poste de travail, et notamment sur les
modalités d'utilisation des postes comprenant un écran. Chaque travailleur
devrait en bénéficier lors de sa première affectation à un travail sur écran et
chaque fois que l'organisation du poste de travail est modifiée de manière
substantielle.
Si un projet d'introduction de nouvelles technologies est vaste,
il doit donner lieu à une consultation du comité d'entreprise ou, à défaut, des
délégués du personnel.
Un salarié ne devrait être affecté à des travaux sur écran de
visualisation que s'il a fait l'objet d'un examen préalable et approprié des
yeux et de la vue par le médecin du travail. Cet examen doit être renouvelé
régulièrement, en particulier si le salarié se plaint de troubles pouvant être
liés au travail sur écran. En cas de doute, le médecin du travail peut faire
appel à un ophtalmologiste pour compléter son diagnostic.
Si une correction normale ne permet pas l'exécution du travail sur
écran dans de bonnes conditions, le salarié doit bénéficier d'un dispositif de
correction spécial qui sera à la charge de l'employeur.
Une norme internationale intitulée "Exigences
ergonomiques pour travail de bureau avec terminaux à écrans de
visualisation" (ISO 9241) a été
publiée par l'Association française de normalisation (AFNOR) sous l'indice de
classement X35-122. Elle concerne
l'affichage, l'environnement et l'aménagement du poste, les réflexions, les
couleurs affichées, les périphériques d'entrée ainsi que le
dialogue avec l'ordinateur. Cette norme ISO ne traite pas de l'émission de
rayonnements ni de la sécurité électrique. L'aspect sécurité est abordé dans
les publications de la Commission
électrotechnique internationale (CEI 65 et CEI 950).
Il existe également une norme pour les écrans plats : ISO 13406,
intitulée "exigences ergonomiques pour travail sur écrans de visualisation
à panneaux plats".
Quant aux rayonnements, il font l'objet d'un projet de norme
européenne (prEN 50279) intitulée : "Écrans de
visualisation - Méthodes de mesures des champs électriques et magnétiques
proches, basses fréquences". Ce projet émane du Comité Européen de
Normalisation Electrotechnique (CENELEC).
Des associations de fabricants ont également conçu leurs propres
recommandations sur la qualité du matériel et son confort d'utilisation.
Pour en savoir plus
en quelques clics...
VANDEVYVER B. "L'aménagement des bureaux. Principales
données ergonomiques". Fiche pratique de sécurité ED 23, Travail et Sécurité, juillet-août 1990
CAIL F. ; APTEL M. "Les
troubles musculo-squelettiques du membre
supérieur". ED 797, 1996, 64 p.
ELIAS
R. et coll. "Les écrans de visualisation. Guide
méthodologique pour le médecin du travail". ED 666, 1998, 86 p. (format pdf, 615 ko)
ROCHER
M. "Les sièges de travail". ED 70, 2003, 4 p.
CAIL F. ; FLORU R.
"Organisation temporelle du travail sur écran de visualisation". ND 1944, 1993, 6 p. (format pdf - 523 ko)
"Équipement
à écrans de visualisation. Prévention des risques liés à leur
utilisation". ND 1848, 1995, 4 p. (format pdf - 321 ko)
CAIL F. ; FLORU R. "Travail
sur écran de visualisation et santé. Revue bibliographique". ND 1938, 1997, 18 p. (format pdf - 1,44 Mo)
CAIL F. "Présentation de l'information sur écran de
visualisation. Revue bibliographique". ND 1928, 1998, 8 p. (format pdf - 651 ko)
CAIL F. "Travail sur écran et sécheresse
oculaire". TC 88, 2002, 6 p. (format pdf - 184 ko)
"Les rayonnements
optiques et les couleurs. Faits et effets". Commission des recherches
scientifiques et techniques sur la sécurité et la santé dans les industries
extractives (CORSS) et INRS, mars 1998 (format pdf - 4,5 Mo)
"Choisir
un siège de travail" (BD). Prévenir les risques du métier, n° 151,
1er trimestre 1997 (format pdf - 656 ko)
Formation INRS
Améliorer
les situations de travail sur écran de visualisation (stage)
Colloque
"Écrans et vision" organisé par l'Association nationale pour
l'amélioration de la vue (Asnav) et Promotion,
perfectionnement et recherche en médecine du travail (Propermet,
Montpellier) en mars 2000. Compte-rendu rédigé par Paul Méreau (INRS), format pdf, 45 ko
Évaluation
des dispositions communautaires relatives aux écrans de visualisation, Agence
européenne pour la sécurité et la santé au travail
http://fr.osha.eu.int/good_practice/eval2.stm
Directive
européenne 90/270/CEE du 29 mai 1990, concernant les prescriptions minimales de
sécurité et de santé relatives au travail sur des équipements à écran de
visualisation
Décret
n° 91-451 du 14 mai 1991 relatif à la prévention des risques liés au travail
sur des équipements comportant des écrans de visualisation (JO du 16/05/1991)
http://www.legifrance.gouv.fr/citoyen/jorf_nor.ow?numjo=TEFT9103515D
Circulaire
DRT n° 91-18 du 4 novembre 1991 relative à
l'application du décret n° 91-451 du 14 mai 1991, format pdf, 23 ko
Ergonomie
au bureau, Centre canadien d'hygiène et de sécurité au travail (CCHST / Canada)
http://www.cchst.ca/reponsessst/ergonomics/office/
Terminaux
à écran de visualisation et santé, aide mémoire de l'Organisation mondiale de
la santé (OMS / Suisse)
http://www.who.int/inf-fs/fr/am201.html
LIPS W. ; KRUEGER H. ; RAUTERBERG M. "Le travail à l'écran de visualisation.
Informations détaillées pour spécialistes et intéressés". Caisse nationale
suisse d'assurance en cas d'accidents - Sécurité au travail (SUVA). Réf.
44022.f. 2001, 108 p. (format pdf, 3,1 Mo)
http://wwwitsp1.suva.ch/sap/its/mimes/waswo/99/pdf/44022-f.pdf
Travail
de bureau avec écran de visualisation, Guide de formation de la chaire en
gestion de la santé et de la sécurité au travail dans les organisations
(université de Laval / Canada), format pdf, 812 ko
http://cgsst.fsa.ulaval.ca/contenu/ergo.pdf
L'aménagement
du poste de travail à écran de visualisation, fiche technique de l'Association
paritaire pour la santé et la sécurité du travail "secteur des affaires
municipales" (APSAM / Canada), format pdf, 106 ko
http://www.apsam.com/pdf/fiche/FT13.pdf
Computer Workstations,
Occupational Safety & Health Administration (OSHA
/ USA)
http://www.osha-slc.gov/SLTC/computerworkstation/index.html
Publications on Video Display
Terminals, National Institute for Occupational Safety & Health (NIOSH /
http://www.cdc.gov/niosh/99-135pd.html
Ergonomic Guidelines for arranging
a Computer Workstation (Cornell University Ergonomics Web /
http://ergo.human.cornell.edu/ergoguide.html
A Guide for the Safe Use of a
Video Display Terminal (
http://www.yale.edu/oehs/vdtguide.htm
Documentation INRS
CAIL F. "Le travail sur écran en 50 questions". ED 728, 1995, 34 p.
CAIL F. "Méthodes d'implantation de postes avec écran
en secteur tertiaire". ED 51, 1994, 2 p.
CAIL F. ; FLORU R. "Mieux
vivre avec votre écran". ED 712, 1988 (dépliant)
DE
SEZE R. et coll.
"Effets biomédicaux des champs électromagnétiques et médecine du
travail". Documents pour le médecin
du travail, TD 88 , 1998, n° 73, pp.
47-53.
BARBIER
A. ; SALSI S. et coll.
"Rayonnements divers et ultra-sons émis par les
matériels vidéo et informatiques". Notes
scientifiques et techniques, NS 135, 1995, 59 p.
VANDEVYER B. "S'équiper d'un repose-pieds". Travail et Sécurité, n° 579, décembre
1998, p.42.
CAIL F. "Les perspectives de la recherche". Travail et Sécurité, n° 564, septembre
1997, pp. 38-42.
"Troubles
musculo-squelettiques. Une méthodologie pour prévenir
ensemble les TMS". Travail et sécurité, n° 550, juillet-août
1996, pp. 20-31.
CNOCKAERT J.C. "Même en batterie, les écrans et
moniteurs d'ordinateurs ne sont pas dangereux..." Travail et Sécurité, n° 542, novembre
1995, pp. 576-578.
"Quelles
caractéristiques pour les filtres ?". Travail
et Sécurité, n° 534, mars 1995, pp. 184-185.
"Les
effets des rayonnements des écrans sur le cristallin ?". Travail et Sécurité, n° 555, décembre
1996, p. 44.
"TMS : Comprendre et agir". DVD
et CD-Rom de formation, VM 0300
GONZALEZ
N. "A propos des filtres d'écrans", Cahiers de Médecine Interprofessionnelle, (CAMIP), 1996, n° 1, pp. 25-27
JOLY
R. ; GRIFFE-OZENNE J., "Anatomie, physiologie et
psychologie d'emploi des "filtres d'écran"". Cahiers de Médecine Interprofessionnelle
(CAMIP), 1993, n° 3, pp. 333-338
BARIL-GINGRAS J. ; LORANGER R.
"Le travail à l'écran, un guide pour adapter votre poste".
Association paritaire pour la santé et la sécurité au travail (APSST), secteur administration provinciale, 1993
"Écrans
et vision". La Lettre EHST, n° 21, juillet-août
2000, pp. 6-7
"Ergonomie.
Tome 2 : travail de bureau avec terminal à écran de visualisation". 5ème
édition. Recueil de normes
AFNOR 1999, 733 p.
SAUREL D. ; BEAUDOIN L.,
"Écrans de visualisation. Évaluer et améliorer les conditions de
travail". Les Guides de l'AP-HP, Doin éditeurs 1998, 122 p.
"La
prévention des risques en cas de travail sur écran". Legi social, supplément au n° 46,
n° S 280, mai 1998, pp.3-7
"Éclairage
et travail sur écrans de visualisation". 2e édition. Société d'édition Lux,
1997, 50 p.